Dimanche 19 septembre 2010 à 10:31

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Il y a des regrets qu'il faut cacher 
Il y a des larmes qu'il faut etouffer, 
Je ne suis rien, et je ne suis personne
Ni concept, ni autre chose que néant.
Un néant, cependant que désire voir réussir
mais dont tu ignores tout malheureusement.
Ne t'en fais pas j'irai mourir 
J'irai mourir puisque c'est ce que tu as fais de moi.

Je ne suis point ce fils indigne qui te ment,
te meurt et te déçois, non, n'oublie pas que moi,
j'aurai été là, tout près de toi.
Moi, qui tant de fois ai séché tes larmes
et bien souvent consolé ton âme.
Mais j'irai mourrir ne t'en fais pas
J'irai puisque tu ne sauras guérir mes tourments,
J'irai la-bas puisque c'est ce que tu as fais de moi.

Je ne suis pas non plus ce que tu crois,
Ni concept, ni tourment, je suis seulement moi.
pas ce que tu imagines, pas ce que tu attendais
Non, ne t'en fais pas, je ne dirais rien
Puisque je sens, qu'en moi le spleen revient
J'irai mourir, puisque de moi c'est ce que tu as fais
Et au vent, dans ma lente agonie
mon dernier soupir, je te le dédie:


"Loin des remords, des crimes, des douleurs,
Emporte moi wagon, enlève moi frégate"


Spleen ou idéal qu'importe 
puisque je suis poison
puisque je suis prodige
un prodige de plus à sombrer
entre d'obscures fleurs du mal,
"juste une fille paumée qui cherche
à retrouver... sa paix intérieur."

Dimanche 19 septembre 2010 à 10:18

 Une charogne - Baudelaire Les fleurs du mal

"Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme
Ce beau matin d'été si doux:
Au détour d'un sentier une charogne infame
Sur un lit semé de cailloux,

les jambes en l'air, comme une femme lubrique..."

Rappelez-vous, mon âme ce doux regard 
Que nous échangeâmes et qui à jamais perdure...

J'ai rencontré ce matin, un homme au caractère doux et charmant  entre des allées, des rayons de soleil... Il avait un certain charisme et une sensualité sans pareil dans le regard. Une voix, voluptueuse, et des paroles de velours. J'ai rencontré ce pluvieux matin, un homme charmant et irrésistiblement plaisant.

Cet homme ma foi, en plus d'être sensuel, sait me rendre femme, fatale et sensuelle, et pourrait me faire sienne, pourrait me faire reine, mais bien qu'avec lui " là, tout n'est qu'odre et beauté, luxe calme et volupté." Dansent alors nos silhouettes  entre les flashs, crois moi je reviendrais dans ton alcôve.

Et des baisers à ta brune tu donneras,
"Des baisers froids comme la lune
Et des caresses de serpent
Autour d'une fosse rampant.

Quand viendra le matin livide
Je trouverais ta place vide*
ou jusqu'au soir il fera froid.

Ainsi comme d'autres par la tendresse
sur ma vie et sur ma jeunesse,*
Toi, tu regneras par l'effroi* "

je me souviens... de cette forte odeur de tabac
lorsque de moi il s'approchait...

Tel le revenant de Baudelaire 

Dimanche 19 septembre 2010 à 10:04

 J'adore écrire des sortes de petits histoires à clefs, trois quarts du temps, mes personnages sont réels mais il ne savent pas toujours que c'est d'eux dont il est question. Ici, c'est l'histoire de Paris et d'Houna.

Paris, a en quelque sorte été mon amant, enfin c'était plutôt moi l'amante, j'le martyrisé, j'm'amusais, mais il a toujours été là et la dessus j'peux rien lui reprocher. Puis un jour j'ai rencontré Houna (Rhénanie Westphalie), j'aimais son charisme, sa façon de parler et surtout sa façon d'écrire, c'était le Maître des mots disait-on. C'était Houna, le bel indien, le charismatique mais aussi l'inaccessible:
 

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" Car je suis folle de toi Houna quand tu n'm'appartiens pas" 

Paris Paris, que je te quitte:

Paris, Paris s'envole, Paris m'embrasse d'une fougue incomparable et voilà que Paris me blesse.
Paris dans un excès de colère me vole un baiser au lieu de s'occuper de sa femme.
Paris, Paris, capitale libertine pourquoi as tu fais de moi ta clandestine histoire, ta plus grande faiblesse,
ton amante; Paris, Paris, tu m'as poignardé, en laissant entendre qu'en vérité, j'étais ta dernière flamme,
ta plus belle erreur; Paris, tu m'as véxé, exaspéré, et aussi un peu trop embrassé.
Tant pis pour toi, tant pis pour nous, j'm'en fou, je te fume et dans tes volutes, m'en vais vers la Reine. 


La reine, ma capitale, ma Rhénanie, ma Westphalie. Ma terre de prédilection....

Nouvelle arrivante j'aurais aimé pouvoir te dire: " Oh tu es impressionant cette faculté de lire en moi comme dans un livre ouvert. Oui, oui je dors car je suis amoureuse et tu peux en conclure que c'est donc de toi." 

Mais pourquoi, alors que je m'attache à toi, ma Rhénanie tu me mens ? Désormais la seule faculté que tu possède c'est de me mentir encore et encore intentionellement, insatiablement, indéfiniment.

Puis, je finis par croire en te voyant lire "Volupté Régulier", " Un bonheur parfait" que
" c'est minable, c'est piteux, je crois qu'en restant avec vous, je cossionne un truc qui me dégoute terriblement: un romantisme... Le non-sexe, n'est pas la porte ouverte à un romantisme aussi idyllique"
Oh mon dieu! Je partique le non-sexe, le non-sens, le non-sentiment... Et je suis égoïste, ou alors je le deviens.

"Ah non, ça c'est dégueulasse, l'égoïsme est parfois moral mais que peut on reprocher à l'égoïsme ? "

Paris, je ne t'aime plus... et sache que jamais plus sur mon corps tes mains ne se poserons.
Ma Reine, Ma Rhénanie tu m'abandonnes. Non, moi je t'abandonne.

Moi qui sur tes terres avait su trouver solution à la frustration, j'ai découvert peu de temps après que sur moi ton effet était surtout pervers, comme toi.

Même si, l'air pur de tes villes me manquent, à quoi bon m'exposer ainsi à ta fatale séduction, puisque desormais je sais que de moi tu te joues. Que veux-tu ? Qu'attends tu ? Pourquoi moi ? 

Liberté, rends moi ma liberté. Non ne regarde pas comme ça, et puis qu'importe je m'en vais.

Loin de toi, loin de tout, peut-etre là bas à München ou à Köln, à Stückenbrock ou Schloss-Holte je trouverais de quoi oublier ma lubie de toi. 

Et puis ce soir, j'arrête l'éther, la vodka, et l'eau de vie... Zubrowska, Riesling, Piper, ne sont plus de mes lois car "J'm'en fou j'irais danser, seule ou accopagnée"

J'men fou, j'veux exister. 
 
 

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