Dimanche 19 septembre 2010 à 10:04

 J'adore écrire des sortes de petits histoires à clefs, trois quarts du temps, mes personnages sont réels mais il ne savent pas toujours que c'est d'eux dont il est question. Ici, c'est l'histoire de Paris et d'Houna.

Paris, a en quelque sorte été mon amant, enfin c'était plutôt moi l'amante, j'le martyrisé, j'm'amusais, mais il a toujours été là et la dessus j'peux rien lui reprocher. Puis un jour j'ai rencontré Houna (Rhénanie Westphalie), j'aimais son charisme, sa façon de parler et surtout sa façon d'écrire, c'était le Maître des mots disait-on. C'était Houna, le bel indien, le charismatique mais aussi l'inaccessible:
 

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" Car je suis folle de toi Houna quand tu n'm'appartiens pas" 

Paris Paris, que je te quitte:

Paris, Paris s'envole, Paris m'embrasse d'une fougue incomparable et voilà que Paris me blesse.
Paris dans un excès de colère me vole un baiser au lieu de s'occuper de sa femme.
Paris, Paris, capitale libertine pourquoi as tu fais de moi ta clandestine histoire, ta plus grande faiblesse,
ton amante; Paris, Paris, tu m'as poignardé, en laissant entendre qu'en vérité, j'étais ta dernière flamme,
ta plus belle erreur; Paris, tu m'as véxé, exaspéré, et aussi un peu trop embrassé.
Tant pis pour toi, tant pis pour nous, j'm'en fou, je te fume et dans tes volutes, m'en vais vers la Reine. 


La reine, ma capitale, ma Rhénanie, ma Westphalie. Ma terre de prédilection....

Nouvelle arrivante j'aurais aimé pouvoir te dire: " Oh tu es impressionant cette faculté de lire en moi comme dans un livre ouvert. Oui, oui je dors car je suis amoureuse et tu peux en conclure que c'est donc de toi." 

Mais pourquoi, alors que je m'attache à toi, ma Rhénanie tu me mens ? Désormais la seule faculté que tu possède c'est de me mentir encore et encore intentionellement, insatiablement, indéfiniment.

Puis, je finis par croire en te voyant lire "Volupté Régulier", " Un bonheur parfait" que
" c'est minable, c'est piteux, je crois qu'en restant avec vous, je cossionne un truc qui me dégoute terriblement: un romantisme... Le non-sexe, n'est pas la porte ouverte à un romantisme aussi idyllique"
Oh mon dieu! Je partique le non-sexe, le non-sens, le non-sentiment... Et je suis égoïste, ou alors je le deviens.

"Ah non, ça c'est dégueulasse, l'égoïsme est parfois moral mais que peut on reprocher à l'égoïsme ? "

Paris, je ne t'aime plus... et sache que jamais plus sur mon corps tes mains ne se poserons.
Ma Reine, Ma Rhénanie tu m'abandonnes. Non, moi je t'abandonne.

Moi qui sur tes terres avait su trouver solution à la frustration, j'ai découvert peu de temps après que sur moi ton effet était surtout pervers, comme toi.

Même si, l'air pur de tes villes me manquent, à quoi bon m'exposer ainsi à ta fatale séduction, puisque desormais je sais que de moi tu te joues. Que veux-tu ? Qu'attends tu ? Pourquoi moi ? 

Liberté, rends moi ma liberté. Non ne regarde pas comme ça, et puis qu'importe je m'en vais.

Loin de toi, loin de tout, peut-etre là bas à München ou à Köln, à Stückenbrock ou Schloss-Holte je trouverais de quoi oublier ma lubie de toi. 

Et puis ce soir, j'arrête l'éther, la vodka, et l'eau de vie... Zubrowska, Riesling, Piper, ne sont plus de mes lois car "J'm'en fou j'irais danser, seule ou accopagnée"

J'men fou, j'veux exister. 
 
 

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