Mercredi 13 octobre 2010 à 18:23

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Quand j'ai commencé l'audiovisuel, je devais avoir environ 13 - 14 ans. En voyant le prospectus, j'ai dit à ma mère: " c'est ça qu'j'veux faire". C'était une école d'audiovisuel qui proposait une formation cinématographique sur un an aux jeunes et aux adultes.

Tout les samedis, on passait environ 4 heures ensemble, avec mon groupe d'audiovisuel. Il y avait Jodia ( future scénariste), Marie, Loïc, Marius, et d'autres surement.

J'me souviens de la fois où nous avions appris à filmer sur une caméra pro. La caméra était directement reliée à la télé de manière à ce qu'on puisse voir le rendu, et le placement du sujet à l'écran. Cette caméra était véritablement énorme, il y avait des tonnes de boutons et d'entrées électriques. Les bagues du zoom, de la mise au point et du diaphragme était situées à l'avait de l'objectif. Notre viseur n'était certes plus en très bon état, mais cette caméra là j'me souviendrais toute ma vie. 

C'est comme ça qu'on appris à filmer. La caméra était sur pied et nous nous entraînions à zoomer/ Dé-zoomer, faire une mise ou point correcte, une bonne balance des blancs. Et on s'amusait aussi à serrer/ dé-serrer les bagues de manières à faire des panoramiques (mouvement de caméra ) plus ou moins fluide.

Nous étions des gamins heureux de découvrir l'envers du cinéma. 

Je me souviens que chacun à son tour devait enlever la caméra de son pied et tout remonter, rebrancher, rallumer, régler. Marius avait d'ailleurs eu du mal à trouver le bouton on/off XD. C'était énorme. C'est bien plus tard lors d'un stage pendant les vacances que j'ai rencontré Gaëlle (Intervenante journaliste), une intervenante qui nous a appris à filmer en caméra portée. 

Et pour vous dire la vérité, l'an dernier encore j'y arrivais pas j'étais une vrai tarte. Aucune stabilité....

Aujourd'hui en stage d'audio avec le lycée, alors que trois quart de la classe est amateur, on nous dit: faite une video. 

J'ai demandé un pied, on m'a envoyé chier. Et on s'étonne après que ça soit mal cadrer ? Faut arrêter de déconner un plan séquence comme celui là fallait être pro pour pouvoir le réussir en caméra portée , un plan séquence comme celui là même un pro aurait pris un pied. 

Non, mais plus sérieusement par là je veux dire, une caméra  c'est pas un objet qu'on apprend à utiliser à 3 minutes. Si on explique pas, ça, ça se fait comme ça, ici il y a la balance des blancs, attention à la cohérence, attention au diaph',prenez un pied si vous êtes pas sur de vous, là on peu faire ça, le placement de l'image c'est comme ça et pensez à laisser de l'espace, bah on l'fera pas d'instinct. Les règles du cinéma sont compliquées et par forcément évidente, si on prend pas véritablement un moment pour expliquer la technique, critiquer la pratique ne servira à rien.   

Mercredi 13 octobre 2010 à 5:29

 Que ne ferait-on pas pour se rendre intéressant, dans ce monde ou le superficiel et le paraître règne ?

Dans un monde, ou le lycée est plus un concours de popularité qu'un lieu d'enseignement, que  ferions nous ? 

Et bien dans ce monde là:

Certains misent sur le fric, la tune, le cash, le "money" et se pavanent, comme on paraîtrait à la cour, ornés de GUESS, DIOR, GUCCI ou autre marque bien connue. Evidemment, le sac Longchamps est du dernier cri, acheté par papa/maman car le maudit gamin a  ramené un 10 en mathématiques. Heureusement, s'moment là, ils l'ont pas raté, eh oui, ils ont soigneusement encadré la copie et accrocher au mur, pile en face de la porte d'entrée. Avec le sac, dans la chambre du petit on retrouve sa collection de lunettes qu'il met même les jours de pluie. Comment ? Est-ce qu'il a possède son nouveau jean de renom payée 500€ ? Oui bien sûr, d'ailleurs il le porte avec sa ceinture KAPORAL. Et votre fille, ses nouveaux escarpins de ces Teddy Smith, ça s'passe bien ?


Pathétique  ( à finir ) 
 

Lundi 11 octobre 2010 à 9:12



Love, I don't need those things
I don't need no ring
I don't need anything
But you with me
'Cause in your company
I feel happy, oh so happy and complete 

Jeudi 7 octobre 2010 à 17:12

C'est pire qu'être détruite, c'est un peu comme vous mettre à nu. Elle, elle l'a déshabillée, assénée de mots et d'autres maux, elle l'a traînée et sauvagement violée ses secrets les plus intimes.

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Heureusement il y a eu Manu, Manu pour sécher ses larmes et lui dire, ne t'en fait pas. Il l'a consolé, a reconnu ses torts, la prise dans ses bras en dépit de ses galères quotidiennes il lui a offert d'son temps.

Elle, elle allait s'effondrer, basculer, sombrer mais il l'a rattrapé, lui a dit ne te laisse pas aller, ne te laisse pas détruite, ne la laisse pas t'voler ta vie. Même si elle l'a déballée comme on expose un produit sur un marché, elle ne sait pas. 

Elle lui a volé le mystère de sa vie, une partie d'elle, elle devenait terne et il lui a redonnée ses teintes, j'sais pas comment, ça doit d'ailleurs être pour ça qu'elle l'aimait autant. Mais lui, il avait l'air si mal en point,  même la couleur d'ses yeux avaient changée...

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Maintenant elle se dit, j'veux plus rien, elle l'a écoeurée, décryptée, analysée, interprétée, réfutée, humiliée, littéralement violée et finalement laissée à l'agonie:

J'veux plus rien, ni ses bras, ni son corps, ni ses yeux, ni sa voix puisqu'il est incapable de dire "j'comprends ta peine". Sauf que sa peine et la mienne sont presque semblable, son présent est mon passé caché. Lui aussi il fait semblant, semblant d'aller bien, de ne pas être concerné mais j'suis pas dupe, j'le vois bien. J'le vois bien cacher sa peine, sa haine, j'le vois bien mentir, j'le vois bien jouer au mec qui va bien. Le gars un peu indifférent sur les bords. Mais ça non plus c'est pas la vérité.

On est des personnages, on joue le jeu, la comédie. Moi j'ai toujours vécu dans une comédie dramatique. Moi j'ai toujours eu besoin de quelqu'un qui soit là, qui me comprenne sans me poser de questions, qui m'aime ne serait-ce qu'un petit peu, qui me laisse pas seule, qu'je tienne le coup.

Mais elle, elle m'a fait craqué, j'voulais ses bras à lui pour pleurer mais j'ai eu ceux d'Manu. J'voulais son corps pour tout oublier, j'voulais d'lui parce qu'avec lui rien d'autre n'avait d'importance.

J'voulais le réentendre soupirer mais ça n'arrivera plus. Tant pis pour lui, tant pis pour nous, j'irai m'bourrer la gueule j'suis bonne qu'a ça. A éclater de rire quand j'suis trop pompette. Mais au moins être bourrée me console plus que sa putain d'indifférence...

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Quand il me raconte sa vie, j'ai l'impression d'revivre la mienne
 

Nous on fait parti de ses personnes, de ceux qui carburent au café, à la clope, au kaya ou à l'alcool. Lorsque les uns crient, se battent, chialent ouvertement, nous on fume, on boit, on va broyer not' peine.

On a des choses à cacher, on a pas envie d'être de ceux qu'on aime car ils ont d'la souffrance. Nous on fait semblant d'aller bien, on y croit parce qu'on veut s'en sortir. Nous on éclate de rire bien fort et l'on parle pour tout haut qu'on nous entende bien.

C'est ça, on veut être vu, entendu, être vivant. Nous on veut bien montrer qui l'on est réellement tant qu'on nous prends au sérieux sauf que trois quarts on est pas bien sérieux mais en même temps, mettre en avant sa peine, sa souffrance pour être apprécié, aimé, ça nous intéresse pas.

On a pas envie d'attiré la pitié, on a aucune envie d'entendre ça, d'être transparent au yeux des autres. 

J'ai pas envie de remuer le passé, pas envie de revivre même en pensée cette dictature quotidienne ou régnait la propagande. Plus envie d'être une résistante face à l'autre.

J'préfére pleurer en silence à l'ombre du regard d'autrui, à l'obscurité de leur pitié, dans les bras de celui qui me rassure encore.


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Lui, il se bat pour contenir sa haine.
Elle, elle écrit pour oublier sa peine.


 Lui, il maîtrise ses coups.
Elle, elle maîtrise ses mots.


 Lui, veut oublier ses maux.
Elle, veut s'remettre des ses coups.(d'putes)

 Elle, elle gifle.
Lui, il cogne.


Lui, le vit.
Elle, l'oublie.


 

" 5 minutes chrono on fera mieux demain, 6 mauvaises photos d'un sexe ou d'un sein, 7 appels de ta mère un message de ta mère tu pourrais décrocher, marre du répondeur. Tant et plus pour 3 fois rien, trop de mal pour un bien au bout du compte. Amour, tu m'aimes combien ?


C'était un jeudi, la Terminale B, pas une lettre depuis
9 je sais plus bien, je vais pas mentir je ne trouve plus rien de neuf à te dire
Que te reste t-il de moi
- Mieux vaut en rester là

Mais dit moi est ce que  je compte pour toi ? "

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Sais-tu ma belle que les amours
Les plus brillantes ternissent
Le sale soleil du jour le jour
Les soumet au suplice

J'ai une idée inattaquable
Pour éviter l'insupportable

Avant la haine, avant les coups
De sifflet ou de fouet
Avant la peine et le dégout
Brisons-là s'il te plait

Mais je t'embrasse et ça passe
Tu vois bien
On s'débarrasse pas de moi comme ça

Tu croyais pouvoir t'en sortir,
En me quittant sur l'air
Du grand amour qui doit mourir
Mais vois-tu je préfère
Les tempêtes de l'inéluctable
A ta petite idée minable

Avant la haine, avant les coups
De sifflet ou de fouet
Avant la peine et le dégout
Brisons-là dis-tu



Mais tu m'embrasses et ça passe
Je vois bien
On s'débarrasse pas de toi comme ça

Que dire de plus ? Que reste t-il de nous ? 

Mercredi 6 octobre 2010 à 18:26

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Envie de gerber, de gerber de moi. ça faisait longtemps j'avais pas pleuré...
ça faisait un moment.


J'croyais m'en remettre mais elle, elle a remis ça sur l'tapis.
Comme ça l'air de rien, comme on analyse un extrait littéraire.
Comme ça, d'un ton neutre et effroyable à la fois.

Et ses mots, ils tombent comme une guillotine sur un condamné.
Chaque phrase se fait ressentir comme un coup de poignard...
en plein coeur, en plein dans mon âme.

La sentence tombe et le jury acquiesce dans un mouvement collectif.
Elle ne cherche même plus à comprendre ce qui se passe autour d'elle.
Un verdict sans appel, déclarée coupable sans pouvoir même tenter de se justifier.

Tout ça elle en est bien consciente, depuis toujours, mais c'était pas l'jour, pas l'jour pour lui rappeler ce qu'elle cherche à échapper, c'était pas l'moment d'la mettre à nue, comme ça devant tout le monde.

Elle avait l'air heureuse, dans l'illusion, qu'il serait toujours là, qu'il la comprendrais, mais j'crois qu'au fond au elle l'aime trop pour lui imposer sa réalité, peut-être, parce que son passé à elle est le quotidien de celui qu'elle aime...

Finalement, c'était mieux quand elle allait mal, elle ne se posait pas ces questions, elle avait juste à bader dans un coin, à s'laisser mourir, à péter des câbles, c'était mieux quand elle avait presque l'impression que tout irait bien.


J'crois qu'j'me suis jamais sentie aussi seule, aussi mal, aussi loin, j'crois qu'c'est la première fois ou j'aurais bien aimé coupé l'son, coupé l'image, coupé le moment, faire un retour en arrière, une ellipse N'importe quoi! mais qu'ça n'arrive pas.

J'crois j'ai jamais eu autant envie, qu'il me prenne dans ses bras, qu'le temps s'arrête et qu'plus rien n'est d'importance.

J'crois qu'j'ai jamais autant eu envie d'être loin, loin, très loin d'elle, d'eux, de moi même. Loin d'ma propre vie, loin de tous ça.

Mais ça s'arrête jamais, ça s'effacera jamais, ni ce moment,
ni le reste. 

Oui, j'suis pas la fille qu'j'vous montre que j'suis.
Oui, j'suis pas forte, ni le reste.
Oui, j'vous cache des milliards de choses.
Oui, j'ai pas envie qu'on m'voit différemment
Oui, j'préfère être détestée plutôt qu'on sache la vérité.
Oui, j'préfère être un personnage, au moins eux à la fin de l'histoire s'en sortent.
Oui, j'le sais, j'sais qu'elle a compris, qu'elle a vu juste.

Mais si vous pourriez ne pas me le rappeler ça serait cool, parce que ça m'aidera pas. J'veux plus en parler, j'veux juste l'oublier, c'est pas de ma faute... C'est d'sa faute à lui. J'y suis pour rien moi. J'ai besoin d'existé, et j'existe quand on m'regarde, j'ai besoin qu'on m'aime, même qu'on fasse semblant d'm'aimer un peu. J'ai besoin de tout ce qu'il ne m'a jamais offert, moi, sa fille...


Ps: Ne me poser aucune question sur ce texte s'il vous plait!

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