Dimanche 19 septembre 2010 à 10:45
Avant la haine avant les coups
de sifflets ou de fouets
avant la peine et le dégout
Brisons-là s'il te plait
Mais je t'embrasse et ça passe
tu vois bien,
on s'débarrasse pas d'moi comme ça
Tu croyais pouvoir t'en sortir,
En me quittant sur l'air
Du grand amour qui doit mourir
Mais vois-tu je préfère
Les tempêtes de l'inéluctable
A ta petite idée minable
J'irai bien boire une Vodka pomme
pour oublier les larmes que tu as fais
couler sur mes joues que tu aimais tant
j'irais bien boire un peu de champagne
pour oublier toutes les soiréées
ou tu me regardais en me disant
très sérieusement que tu m'aimais
j'irais bien boire un whysky pêche
pour oublier tes mairlich et tes peace
ton odeur et juste ton corps
tes soupirs et aussi ta voix
j'irai bien faire un poker
avec mon ex qu'est pleins au as
vodka champagne et puis baileys
au moins ça nous occuperra
j'irai bien chanter à tue-tête
que j'aime David et que j'temmerde
mais toi et moi on sait qu'c'est faut
et puis qu'ça passera pas comme ça
Il y a tellement de choses que tu ignores
tellement de non-dit entre nous
au point qu'jamais, qu'jamais ça marchera
soyons sincère pour une fois
et dire qu'il te suffirait de me rappeler
pour tout changer, tout effacer, p'tet tout gommer
mais toi et moi on sait qu'ça marchera pas
tant qu'on sera dans cet état
et nos mystères personne pourra
les comprendre, ni toi ni moi
puisque le mal est au-delà même de nous.
tu sais je crois qu'jamais tu m'diras c'qu'on sait déjà.
Que toi et moi s'juste éphémère
que t'en aime une autre
et que j'aime David.
A l'égal de la voute céleste peut-etre pas,
mais qui sais nos étreintes suffiront p'tet à guérir
tous ces maux qu'on nous inflige, qu'on s'inflige.
Après tout à quoi bon les sanglots ?
Innonder les coussins ?
Entre Raison, passions et volupté....
Maxim, David, voire même toi mon Manu...
Clope, Vodka ou kaya, au moins
cette fois j'aurai une bonne raison
pour m'déchiré, m'déchiré d'toi
de tes excuses,
de tes promesses
de tes lubies...
Et si tu ne m'appelait plus chérie..
si j'avais pas ton pull, et toi mon pendantif...
Et si encore tu m'aimais plus
si dans tes yeux j'avais pas vu
des larmes.
Si encore tu me serrait pas
si fort contre ton corps.
Si ça c'était fini comme ça aurait du se finir.
Si tes baisers était vides de désirs, et d'amour.
Et si tu ne m'avais jamais aimé, je ne t'en voudrais pas..
Pas cette fois.
Mais: "Tout cela ne vaut pas le poison qui découle
De tes yeux, de tes yeux verts
Lacs où mon âme tremble et se voit à l'envers...
Mes songes viennent en foule
Pour se désaltérer à ces gouffres amers.
Tout cela ne vaut pas le terrible prodige
De ta salive qui mord,
Qui plonge dans l'oubli mon âme sans remord,
Et, charriant le vertige,
La roule défaillante aux rives de la mort !"
Dis moi, Dis moi si tu m'aimes très fort...
Dis moi, Dis moi, j'ai envie d'ton corps...
Si l'amour n'est pas mort.
Avant la haine avant les coups
de sifflets ou de fouets
avant la peine et le dégout
Brisons-là s'il te plait
Mais je t'embrasse et ça passe
tu vois bien,
on s'débarrasse pas d'moi comme ça...
Dimanche 19 septembre 2010 à 10:31
Il y a des regrets qu'il faut cacher
Il y a des larmes qu'il faut etouffer,
Je ne suis rien, et je ne suis personne
Ni concept, ni autre chose que néant.
Un néant, cependant que désire voir réussir
mais dont tu ignores tout malheureusement.
Ne t'en fais pas j'irai mourir
J'irai mourir puisque c'est ce que tu as fais de moi.
Je ne suis point ce fils indigne qui te ment,
te meurt et te déçois, non, n'oublie pas que moi,
j'aurai été là, tout près de toi.
Moi, qui tant de fois ai séché tes larmes
et bien souvent consolé ton âme.
Mais j'irai mourrir ne t'en fais pas
J'irai puisque tu ne sauras guérir mes tourments,
J'irai la-bas puisque c'est ce que tu as fais de moi.
Je ne suis pas non plus ce que tu crois,
Ni concept, ni tourment, je suis seulement moi.
pas ce que tu imagines, pas ce que tu attendais
Non, ne t'en fais pas, je ne dirais rien
Puisque je sens, qu'en moi le spleen revient
J'irai mourir, puisque de moi c'est ce que tu as fais
Et au vent, dans ma lente agonie
mon dernier soupir, je te le dédie:
"Loin des remords, des crimes, des douleurs,
Emporte moi wagon, enlève moi frégate"
Spleen ou idéal qu'importe
puisque je suis poison
puisque je suis prodige
un prodige de plus à sombrer
entre d'obscures fleurs du mal,
"juste une fille paumée qui cherche
à retrouver... sa paix intérieur."
Dimanche 19 septembre 2010 à 10:18
"Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme
Ce beau matin d'été si doux:
Au détour d'un sentier une charogne infame
Sur un lit semé de cailloux,
les jambes en l'air, comme une femme lubrique..."
Rappelez-vous, mon âme ce doux regard
Que nous échangeâmes et qui à jamais perdure...
Cet homme ma foi, en plus d'être sensuel, sait me rendre femme, fatale et sensuelle, et pourrait me faire sienne, pourrait me faire reine, mais bien qu'avec lui " là, tout n'est qu'odre et beauté, luxe calme et volupté." Dansent alors nos silhouettes entre les flashs, crois moi je reviendrais dans ton alcôve.
Et des baisers à ta brune tu donneras,
"Des baisers froids comme la lune
Et des caresses de serpent
Autour d'une fosse rampant.
Quand viendra le matin livide
Je trouverais ta place vide*
ou jusqu'au soir il fera froid.
Ainsi comme d'autres par la tendresse
sur ma vie et sur ma jeunesse,*
Toi, tu regneras par l'effroi* "
je me souviens... de cette forte odeur de tabac
lorsque de moi il s'approchait...
Tel le revenant de Baudelaire
Dimanche 19 septembre 2010 à 10:04
Paris, a en quelque sorte été mon amant, enfin c'était plutôt moi l'amante, j'le martyrisé, j'm'amusais, mais il a toujours été là et la dessus j'peux rien lui reprocher. Puis un jour j'ai rencontré Houna (Rhénanie Westphalie), j'aimais son charisme, sa façon de parler et surtout sa façon d'écrire, c'était le Maître des mots disait-on. C'était Houna, le bel indien, le charismatique mais aussi l'inaccessible:
Paris dans un excès de colère me vole un baiser au lieu de s'occuper de sa femme.
Paris, Paris, capitale libertine pourquoi as tu fais de moi ta clandestine histoire, ta plus grande faiblesse,
ton amante; Paris, Paris, tu m'as poignardé, en laissant entendre qu'en vérité, j'étais ta dernière flamme,
ta plus belle erreur; Paris, tu m'as véxé, exaspéré, et aussi un peu trop embrassé.
Tant pis pour toi, tant pis pour nous, j'm'en fou, je te fume et dans tes volutes, m'en vais vers la Reine.
Nouvelle arrivante j'aurais aimé pouvoir te dire: " Oh tu es impressionant cette faculté de lire en moi comme dans un livre ouvert. Oui, oui je dors car je suis amoureuse et tu peux en conclure que c'est donc de toi."
Mais pourquoi, alors que je m'attache à toi, ma Rhénanie tu me mens ? Désormais la seule faculté que tu possède c'est de me mentir encore et encore intentionellement, insatiablement, indéfiniment.
Puis, je finis par croire en te voyant lire "Volupté Régulier", " Un bonheur parfait" que
" c'est minable, c'est piteux, je crois qu'en restant avec vous, je cossionne un truc qui me dégoute terriblement: un romantisme... Le non-sexe, n'est pas la porte ouverte à un romantisme aussi idyllique"
Oh mon dieu! Je partique le non-sexe, le non-sens, le non-sentiment... Et je suis égoïste, ou alors je le deviens.
"Ah non, ça c'est dégueulasse, l'égoïsme est parfois moral mais que peut on reprocher à l'égoïsme ? "
Paris, je ne t'aime plus... et sache que jamais plus sur mon corps tes mains ne se poserons.
Ma Reine, Ma Rhénanie tu m'abandonnes. Non, moi je t'abandonne.
Moi qui sur tes terres avait su trouver solution à la frustration, j'ai découvert peu de temps après que sur moi ton effet était surtout pervers, comme toi.
Même si, l'air pur de tes villes me manquent, à quoi bon m'exposer ainsi à ta fatale séduction, puisque desormais je sais que de moi tu te joues. Que veux-tu ? Qu'attends tu ? Pourquoi moi ?
Liberté, rends moi ma liberté. Non ne regarde pas comme ça, et puis qu'importe je m'en vais.
Loin de toi, loin de tout, peut-etre là bas à München ou à Köln, à Stückenbrock ou Schloss-Holte je trouverais de quoi oublier ma lubie de toi.
Et puis ce soir, j'arrête l'éther, la vodka, et l'eau de vie... Zubrowska, Riesling, Piper, ne sont plus de mes lois car "J'm'en fou j'irais danser, seule ou accopagnée"
J'men fou, j'veux exister.
Jeudi 16 avril 2009 à 18:58
Oisive jeunesse
À tout asservie,
Par délicatesse
J'ai perdu ma vie.
Ah! que le temps vienne
Où les cœurs s'éprennent.
Je me suis dit : laisse,
Et qu'on ne te voie :
Et sans la promesse
De plus hautes joies.
Que rien ne t'arrête
Auguste retraite.
J'ai tant fait patience
Qu'à jamais j'oublie;
Craintes et souffrances
Aux cieux sont parties.
Et la soif malsaine
Obscurcit mes veines.Ainsi la Prairie
À l'oubli livrée,
Grandie, et fleurie
D'encens et d'ivraies,
Au bourdon farouche
De cent sales mouches.
Ah! Mille veuvages
De la si pauvre âme
Qui n'a que l'image
De la Notre-Dame!
Est-ce que l'on prie
La Vierge Marie ?Oisive jeunesse
À tout asservie,
Par délicatesse
J'ai perdu ma vie.
Ah! que le temps vienne
Où les cœurs s'éprennent.
Arthur Rimbaud
*De celà je n'aurais qu'une chose à ajouter. Rimbaud, je vous aime.