Mercredi 6 octobre 2010 à 18:26

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Envie de gerber, de gerber de moi. ça faisait longtemps j'avais pas pleuré...
ça faisait un moment.


J'croyais m'en remettre mais elle, elle a remis ça sur l'tapis.
Comme ça l'air de rien, comme on analyse un extrait littéraire.
Comme ça, d'un ton neutre et effroyable à la fois.

Et ses mots, ils tombent comme une guillotine sur un condamné.
Chaque phrase se fait ressentir comme un coup de poignard...
en plein coeur, en plein dans mon âme.

La sentence tombe et le jury acquiesce dans un mouvement collectif.
Elle ne cherche même plus à comprendre ce qui se passe autour d'elle.
Un verdict sans appel, déclarée coupable sans pouvoir même tenter de se justifier.

Tout ça elle en est bien consciente, depuis toujours, mais c'était pas l'jour, pas l'jour pour lui rappeler ce qu'elle cherche à échapper, c'était pas l'moment d'la mettre à nue, comme ça devant tout le monde.

Elle avait l'air heureuse, dans l'illusion, qu'il serait toujours là, qu'il la comprendrais, mais j'crois qu'au fond au elle l'aime trop pour lui imposer sa réalité, peut-être, parce que son passé à elle est le quotidien de celui qu'elle aime...

Finalement, c'était mieux quand elle allait mal, elle ne se posait pas ces questions, elle avait juste à bader dans un coin, à s'laisser mourir, à péter des câbles, c'était mieux quand elle avait presque l'impression que tout irait bien.


J'crois qu'j'me suis jamais sentie aussi seule, aussi mal, aussi loin, j'crois qu'c'est la première fois ou j'aurais bien aimé coupé l'son, coupé l'image, coupé le moment, faire un retour en arrière, une ellipse N'importe quoi! mais qu'ça n'arrive pas.

J'crois j'ai jamais eu autant envie, qu'il me prenne dans ses bras, qu'le temps s'arrête et qu'plus rien n'est d'importance.

J'crois qu'j'ai jamais autant eu envie d'être loin, loin, très loin d'elle, d'eux, de moi même. Loin d'ma propre vie, loin de tous ça.

Mais ça s'arrête jamais, ça s'effacera jamais, ni ce moment,
ni le reste. 

Oui, j'suis pas la fille qu'j'vous montre que j'suis.
Oui, j'suis pas forte, ni le reste.
Oui, j'vous cache des milliards de choses.
Oui, j'ai pas envie qu'on m'voit différemment
Oui, j'préfère être détestée plutôt qu'on sache la vérité.
Oui, j'préfère être un personnage, au moins eux à la fin de l'histoire s'en sortent.
Oui, j'le sais, j'sais qu'elle a compris, qu'elle a vu juste.

Mais si vous pourriez ne pas me le rappeler ça serait cool, parce que ça m'aidera pas. J'veux plus en parler, j'veux juste l'oublier, c'est pas de ma faute... C'est d'sa faute à lui. J'y suis pour rien moi. J'ai besoin d'existé, et j'existe quand on m'regarde, j'ai besoin qu'on m'aime, même qu'on fasse semblant d'm'aimer un peu. J'ai besoin de tout ce qu'il ne m'a jamais offert, moi, sa fille...


Ps: Ne me poser aucune question sur ce texte s'il vous plait!

Mercredi 6 octobre 2010 à 4:37

If we should play, let's play the love game

I don't know what you really want
If you want love, let's make love
If you want fun, let's have fun
If you want drugs, let's go away

But you should know what you're intent to do...

Mardi 5 octobre 2010 à 17:38

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Entre la brioche et la viennoiserie  son coeur balance, elle, le petit muffin, la pépite, la prunelle sur le gâteau. 

Il y en a un qui l'attire, l'autre qui l'apaise et la rassure.
L'un lui redonne confiance en elle, l'autre la chérit.

Son petit coeur en chocolat fond devant les yeux de l'un et devant les paroles de l'autre.
Elle est accro au sourire de la viennoiserie et au parfum de la brioche au sucre.
Les baisers de l'un la hantent quand les lèvres de l'autre l'appellent.
L'un la dévore des yeux, l'autre pourrait la manger toute crue.

Trop gourmande ?

Quoiqu'il en soit les deux sont voluptés interdites, plaisirs impolis.
Et c'est ce dont elle veut vivre, justement...

J'aime ce qu'on m'interdit 
Les plaisirs impolis
J'aime quand ils me sourient
J'suis trop gourmande, maman

Un, une brioche là
Deux, elle va m'bouffer
Trois, comme un muffin
Quatre, j'ai peur
Cinq,  c'est dur la vie
Six pour un sourire
Sept j'en pleure la nuit
Huit, et vous ?

Un maman a tort
Deux, j'adore manger
Trois, il y a du gâteau 
Quatre, j'ai faim
Cinq, une viennoiserie
Six, et une brioche 
Sept, j'veux pas choisir
Huit, et vous ?


Sauf qu'à trop hésiter entre une viennoiserie et une brioche, elle aurait le temps de mourir de faim...


Juste si quelqu'un connait les intentions de l'un ou de l'autre, prévenez le muffin bordel!



Lundi 4 octobre 2010 à 17:11

 Before i'ts too late. 

http://www.netimago.com/images/InWwylCrTmFOdNx.jpg


Trois sucres...

 

Un café noir un jus d'pommmes.

 

Et dans son café trois sucre.

 

Pourquoi trois ?  Je ne sais pas par habitude, par convention peut-etre.

 

 

1 jus d'pommes, un café, 3 sucres et sa clope.

 

 

Une table à l’extérieure, sous une pluie battante, le sourire d'un serveur.

Une illusion peut-etre. Surement.

 

 

1 clope, un café noir, trois sucre, sur une table à l’extérieur un jus de pomme.

 

Les volutes de fumées dansent autour d'elle, elle semble si fragile, si près et si loin à la fois.

Elle serait presque inaccessible et pourtant.

 

Une table, sous une pluie battante, un jus d'pomme, un café, trois sucres et des volutes de fumées.

 

Sa voix s'enraille, elle ne peut même plus chanter, s'évader, oublier le monde qui l'entoure, les gens qui la flinguent.

 

Qui est elle? Cette étrangère, cette inconnue, qui reprend chaque jour,son café, 3 sucre, un jus d'pomme, un clope, un cendar, des chouquettes...

 

Le temps s'arrête, pendant sa pause clope, son café. Elle vient là pour rêver. 

Elle vient là parce, la douce mélodie qui s'y joue est apaisante à son coeur.

Elle vient là, pour n'exister que devant son café et ses 3 sucres, son jus d'pomme et ses chagrins.

 

Et à elle que lui a t-on volé?

 

Elle y va pour s'enfuir de son quotidien qui la bouffe.

Un peu de douceur dans son monde, un peu de douceur dans sa vie c'est tout ce qu'elle demande.

 

Désormais, elle est réellement seule, ils lui ont trop prit, ils ont tous saisit.

Ils voulaient même lui volé son âme...

 

Ce soir là, c'était la fin d'elle, de sa bonne humeur, de sa joie de vivre, de son être.

 

Alors, elle vient là pour se ressourcer, ici, ou les personnes semblent être des êtres humains...

 

Cependant elle ne sera plus jamais la même. Plus jamais.

 

Le bonheur des uns, l'ennuie quand celui des autres l'exaspère.

Par moment, on dirait, qu'elle ne croit plus en rien.

 

Elle essai de vivre, de rire, de ne pas y penser mais bien vite sa réalité la rattrape.

 

Elle ne sera jamais celle dont on rêve. C'est comme ça.

 

Le bonheur n'est pas fait pour elle c'est comme ça.

 

Mais vous savez, cette fille là, elle m'impressionne, au fond je l'admire.

Même en sachant qu'il n'y a plus rien à espérer, elle y croit.

Son espoir est tellement beau, tellement pure, tellement vrai.

Même après une défaite, elle se relève, elle y croit de nouveau.

Elle ne laisse rien tomber, et parfois il n'y rien de bien, rien qui aille.

Et pourtant elle s'accroche, elle tient le coup

même en voyant le bonheur des uns et autres,

elle sèche ses larmes et se remet à y croire.

 

Ne croyez pas qu'elle est simplette, banal, effacée,

non, elle a du caractère, elle gueule ouvertement.

Elle sait dire merde,  gifler les hommes qui la malmène,

s'énervée de tout et de rien. Elle est comme ça.

 

Un peu fleure bleue sur les bords, impulsive 

et violente le reste du temps, charmant 

quand il le faut, incompréhensible et 

trop adulte, trop sérieuse, et parfois 

trop lassée du train train quotidien.

Trop ennuyée par leurs questions, 

par leurs idylles au allures hyperbolée 

de bonheur parfait.

 

Elle, elle aime se disputer avec son Chéri,

elle aime les histoires imprévisbles

elle aime un certain romantisme,

du champagne et des fraises.

 

Elle aime  ne pas savoir ou ça peut mener,

les soirées clopes champagnes et bougies,

elle aime que personne ne sache rien de leur histoire.

 

Une histoire, parfois clandestine mais toujours

peu anodine. Une histoire qui semble inventée

parce que très souvent folle.

 

Un  rupture brusque, qui vous laisse sans voix

mais avec la certitude que même si cette histoire, n'était 

pas la plus belle, la plus romantique, la plus

merveilleuse, la plus vraie, elle fut une histoire d'amour.

Avec ou sans grand A, jamais mièvre, jamais niaise

pas guimauve, ni à l'eau d'rose,

compliquée jamais faussée.

 

Et dés qu'elle peut, en  quête d'inspiration

elle y va. Elle revoit, le serveur lui sourire.

Ils discutent d'un rien. ça lui fait plaisir.

 

Il n'y a que pour ça qu'elle vit:

 

Son café, son jus d'pommes, sa clope, son cendar, des chouquettes et 3 sucres.

Et qui aurait cru qu'un jour, le petit serveur lui dirais: " Tu es magnifique..." 

Dimanche 3 octobre 2010 à 10:26

http://ursispaltenstein.ch/blog/images/uploads_img/kine_gallery.jpg
La vérité, ma réalité :


J'suis aussi paumée que vous aujourd'hui, alors que dans exactement 17 jours, j'aurai 17 ans...

J'suis pas la fille que je vous montre que je suis, c'est comme ça. Je ne suis pas belle, j'ai pas confiance en moi, je ne suis pas forte, j'suis juste Anaïs. Et être Anaïs c'est pas grand chose, et n'est pas grand chose c'est pas facile tout les jours. Mais la seule chose dont je suis sure c'est que moi aussi un jour je me suis dit: J'y crois plus.

En dépit de ça, je me suis jamais arrêtée d'y croire, je sais pas pourquoi. Pourquoi, j'ai tant d'espoir. Je peux vous assurer que mon espoir est complètement petit et ridicule. Sauf qu'à chaque fois que je me suis dit: " j'm'en remettrais jamais" c'est quand même lui qui m'a sauvé. Si j'ai eu le courage de relever la tête et de dire: " FUCK OFF" c'est grâce à cet espoir.

Je sais bien qu'on est pas des super héros et qu'on est tous aussi faibles les uns que les autres, on est tous minable et vulnérable à un moment donné, c'est vrai. La différence entre les uns et les autres c'est que certains ont voulu s'en sortir, quitter le bad pour affronter leur réalité, une réalité parfois pas si simple, pas si belle, pas si juste.


Moi j'me suis relevée de tous mes maux, grâce à mon espoir, grâce à vous. 

Aujourd'hui c'est le bordel dans ma vie, j'sais plus ou j'en suis, parfois j'me sens même plus vivre, ni même exister, j'ai même plus l'impression d'être belle certains jours. D'autres jours j'me dis que je suis même plus capable de l'être, d'être belle, d'être désirable, d'être aimé, d'être quelqu'un. 

Il y a quelque temps je croyais plus en rien, Manu m'avait trompé, Isa me l'avait piqué et il y avait juste K.
K, elle m'a dit: " moi j'suis là" et sans K, A se serait laissée crever.  A elle a pas arrêté de faire des conneries, comme finir un peu trop pompette après des shooters et c'est K qui l'a rattrapé, c'est K qui était là. Pour les Monaco au Ktdral, pour toutes les crises de jalousie de A, pour contenir les Pulsions meurtrières quand elle voyait Manu, pour les délires, pour les folies, pour les moments de bonheur, c'est toujours K.

Et pour me consoler, il y a eu
Mehdi et sa Famille, pour me dire c'est pas grave, tu t'en sortiras, tu peux pas baisser les bras, t'es jeune, t'es belle oui et alors t'as toute la vie devant toi, profite sans jamais laisser qui que ce soit te prendre l'envie d'aimer, de vivre, d'être bien, d'être toi. Don't worry be Happy. Bats toi!

Il y a aussi
Patrick, Romain, Zaker, Emilie, Annie pour les soirées Soirées DVD  qui vous remontent le morale, pour ramasser les morceaux de moi après David. Patrick, je l'ai aimé dès qu'on s'est rencontré, dès qu'on a bloqué, dès qu'on s'est regardé. Et ma Patrick elle est dingue mais je l'aime, Patrick, elle m'a rendu heureuse plus d'une fois.

Et ma Chérie, ma
Sonia, une  des personnes qui m'a appris le sens du mot aimer, sans ses lettres que serait-je ? 

Puis ma
Mary, ma Darling, mon Soleil, ma Dynamite avec son smile qui fait tout péter, ma petite princesse. 

Ce qui me tient en vie aujourd'hui c'est les lundi après midi avec Mary
, Ade et Emilie, là oui j'existe. J'existe quand il me prend dans ses bras aussi, quand on parle de tout et de rien, juste quand il est là, lui, ma brioche à moi. Et c'est vrai que si aujourd'hui certains jours sont bien, il est pour beaucoup. Il y pour beaucoup si j'y crois aujourd'hui, lui et les cafés qu'on s'fait aussi. 

J'pense pas avoir assez de mots pour finir cet article parce qu'il y a tellement de gens qui parfois même sans le savoir ont été là dans les moments durs. Il y a ceux qui aujourd'hui me calculent même plus aussi, ceux avec qui j'ai fait la teuf, ceux avec qui j'ai eu des moments presque magiques parfois.

Il y a ces personnes que j'ai rencontré et que j'aime en dépit de beaucoup de choses. Dans ma vie, il y a eu des rencontres de dingue comme Léha, ma rousse, comme Julie, comme  Sakki, Buster, Alexis, Antoine, Houna, Yvan, Guillaume, Alex, les Kévins, les Nicos, Yannick, les Marions, Pascal...

Ce qui me tient en vie, c'est les délires du mercredi après-midi avec Héléne, Maxime et David et toutes ces histoires de pipes; c'est les après-midi avec ma K à apprécier le moment, la vie, l'instant, le temps. 


Tout ça pour dire, c'est vrai, il y a des moments difficiles, mais si on pas envie de s'en sortir, on s'en sortira jamais. Bien évidemment, j'dis pas ça dans l'vide, pour une fois c'est pas un j'dis ça j'dis rien, je vous passe les détails de ma vie, certains la connaissent bien je pense, ça s'est sur. Et avoir l'envie de s'en sortir quand on est dans l'bad total c'est quoi ? C'est avoir des gens qui vous donnent envie de vivre, qui vous donnent l'envie d'aimer encore, d'aimer la vie, d'y croire encore.

Il m'avait dit: " Dans des yeux j'ai vu de l'espoir, et ton espoir il est tout petit, mais avec t'ira loin... " Merci Manu

Moi, j'ai d'l'espoir mais mon espoir c'est vous.


Maureen, Sonia, K. , Mary, Ade, Mode, Mehdi, Emilie, Axel, Patrick, Kim, Pascal...

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