Samedi 19 mars 2011 à 16:37

 Tais toi mon coeur, je ne te reconnais plus.

Il y a parfois certains jeux que l'on ne peut remporter. Il arrive que l'on gagne certaines manches sans jamais triompher à la finale. Et c'est dur d'admettre que certains jeux n'en valent pas la chandelle. Il faut pourtant savoir renoncer à ces futiles divertissements qui ne seront à jamais que des insatiables désirs. 

J'en veux plus. J'ai réalisé que ça fait longtemps que j'ai renoncé à lui, très longtemps. Je suis désolée d'avoir cru en toi, tu n'as jamais rien compris, ni à mes sentiments ni à mes aspirations. Un jour je t'ai dit qu'a lui je te préférais, je l'ignorais mais je m'étais bien trompé. 

A vrai dire tu étais là quand il n'était qu'un rêve.

Je lui en est voulu quelque part à T, je pensais que s'il été capable de remplir son rôle jusqu'au bout et bien peut-etre que j'aurai eu plus de temps pour toi. T a perdu la partie et moi j'ai perdu bien plus: lui.
 
 
 
Avec lui, j'ai appris à avoir véritablement peur. Je ne pensais pas qu'on pouvait autant croire en quelqu'un. Depuis j'ai appris ses qualités et j'ai perçu ses pires défauts, et sans mentir je crois pouvoir dire que malgré tout il a pris beaucoup plus de place dans ma vie que tu l'as jamais fait.

Pour te sortir de ma tête, j'ai du le décevoir et peut-etre bien que maintenant, je suis incapable de retrouver le peu de confiance qu'il avait en moi. Je sais qu'un jour ou l'autre tu finiras par lire ce texte et je sais que tu es assez intelligent pour comprendre qu'il t'es destiné. 

J'espère alors que tu comprendras que tu m'as trop souvent écoeuré. Et cette fois je peux dire: c'est pas toi c'est moi. Quand j'avais ton regard, je compensais le sien, quand j'avais ta présence, je pouvais croire qu'il n'était que le homme que j'admirai, quand je te désirai je pensais que j'étais en mesure de l'oublier. Mais j'ai choisis d'être près de lui, j'ai réalisé que même en étant ton opposé, il était loin d'être un gentil pour autant.

C'était le dernier texte que j'écrirai pour toi. Adieu, ma petite Br****e

Samedi 19 mars 2011 à 15:41

 Rappelez  moi pourquoi je suis partie ?

J'abandonne c'est fini. Le bahut, les textes, les cafés, les mots, arrête. J'ai plus de courage, plus de haine, plus d'essence, plus d'amour. J'suis plus moi, j'suis cassée... 

J'ai plus la force de te voir ou de pas de voir, j'arrête de faire semblant d'aller bien. Fini, j'm'arrête de respirer, j'ai plus de raison. En 1 mois tout à changer, j'suis à bout de tout à court de moi, j'ai le coeur sec et les yeux gonflés à force de te pleurer, à force de t'aimer. 

Tu m'vois plus, j'existe plus. 
Tu m'oublie, j'veux plus exister.

[ Le lendemain de ce texte, il arrivé pire... Une garde à vue.]
 

Vendredi 11 février 2011 à 13:49


Fuck it, Fuck it
For CHRIS! 

" Ce soir c'est le grand bal, mets du fard sur tes idées
pâles on va faire tanguer les étoiles, bien plus haut, bien plus haut encore

[...]
Ce soir c'est le grand soir, de velours nos rêves se parent, on accourt pour un Nouveau  
DEPART , bien plus beau encore "

 

Vendredi 4 février 2011 à 16:45

 Berlin, la Spree gelée, du verglas sur le sol, du givre sur les murs.

Berlin, janvier 2011: ne dites rien mais le soir après le couvre feu dans mon lit je sanglotais...

Berlin, on s'est promené en regardant la double rangée de pavés sur le sol. Puis on a passé la porte alors que la quadriga commençait tout juste à être illuminée par les rayons du soleil levant.

Brandenburg 2011 c'était un rêve un impossible désir qui cependant fut réalisé.

There is a secret I never Tell...

When we just arrived, I Cried for a long time But I don't show it. I didn't want to speak about it but now I want you to know that I was really affraid. So Scared. 

Et en silence, à Kreuzberg, ne le dites pas mais mes sanglots résonnaient. Comme une enfant, je sanglotais, effrayée par la pensée que peut-être je n'entendrais plus ta voix. Je sais c'est ridicule mais j'en ai pleuré des jours entiers à l'ombre des regards. Ce doit être à ce moment que j'ai compris, que c'était au dessus de moi, vraiment c'est plus fort que moi. Pourtant je refuserai toujours de  le reconnaître... 

On s'rend pas compte à quel point on peut avoir besoin de certaines personnes. Sauf que quand les sourires, les fous rires, les conneries, 

Es ist wirklich schwer die Wörter zu Finden, aber alles ist nicht gut. Es ist nicht nur merkwürdig sondern.. Ich weiss es nicht. Das ist das wirkliches Problem. Allgemein sagt er was passiert und ich versuche ihm zu hilfen aber wenn er sagt nicht was ich machen ? 

Je crois que quelques fois aussi, on aimerait tout dire, vraiment mais peut-etre que simplement parfois mieux vaut se taire. Sous peine d'être déçue, mieux vaut faire taire son Sehnsucht avant d'aller vers notre propre perte. 

He said that it hurts but I thing that he doesn't know how it's really hurt... 

Fuck it like Chris said! Fuck it for Chris! FUCK IT 




Lundi 3 janvier 2011 à 19:25

 On avait l'habitude de toujours tout faire ensemble. On s'marrait à l'époque de tout, de rien, de nous. On était tel un tout. On s'comprenait même en fermant les yeux, même de dos, même à distance. 

Loin d'être conventionnel, on semblait quelque peu irréel. Parfois, on flottait sur notre petit nuage, loin du monde, on faisait des voeux pour chaque étoile filante. Nous étions unique, chacun dans sa propre norme. 


Un jour on m'a demandé s'il " Fallait désirer l'impossible " Puis j'ai pensé à nous. Nous étions impossible, nous étions dingue, nous étions jeunes, et j'le désirais. Lui, mon impossible. On était comme une mélodie qu'on a du mal à oublier, une chanson qu'on ne peut s'empêcher de fredonner, d'remixer, d'améliorer.

On s'cherchait, s'désirait puis on s'trouvait...Nous vivions dans l'bonheur parfait, nous avions accomplit notre impossible désire. On était heureux, tout simplement. 


Puis un jour tout s'est écroulé, on a eu peur de ce tout qu'on formait. Il m'a remplacé, je l'ai compensé. Nous avons sans doute changer, du jour au lendemain on s'comprenait plus, on s'supportait plus, même en peinture, même en photo, même en pensée. 


On a tout brisé, on a fait des conneries. Puis un soir, il m'a appelé, j'ai juste pu lui dire:

"  Gonna take you away from harm... "


<< Page précédente | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | Page suivante >>

Créer un podcast