Lundi 18 octobre 2010 à 20:33

 J'aime pas. Leur façon d' "aimer". Je ne pense qu'il y ait une bonne ou une mauvaise façon d'aimer, mais à trop aimer, on tue l'amour ou l'amitié. 

Moi ça me fait peur leur façon d'aimer à l'extrême, innocemment et purement comme des  enfants. Sauf que aimer à 17 ans c'est diffèrent d'aimer à 10 ou 25 ans. L'amour n'a peut-être pas d'âge, mais chaque âge à sa façon de définir, de voir l'amour. Je trouve ça dangereux, d'aimer comme ils s'aiment, mais ils ne s'en rendent pas compte. 

J'crois qu'une relation j'la vois très très indépendante en fait même si j'aime être avec mon copain selon une certaine fréquence, quand je l'aime vraiment évidemment.

J'ai horreur, qu'on m'aime trop, ça m'étouffe. Il y a un qui m'aimait trop, (pas qu'un d'ailleurs). Il avait cette façon de me mettre sur un Piédestal, et ça me répugnait. Il m'aimait à m'étouffer, il m'admirait d'une manière. D'ailleurs, j'crois  que c'est une des raisons pour laquelle je l'ai quitté. Il m'a fait le désaimé, très vite. 

Après il y en a qui le vive bien et qui aime ça, mais c'est parce qu'on est avec sa copine ou son copain qu'on doit oublier qu'existe les potes. Une fois, j'avais passé des vacances avec un couple, ça vous est déjà arrivé ? C'est pas horrible quand vous faites des trucs en commun. Mais quand il chuchote entre eux 24h/24 c'est vite moins marrant. Surtout quand on est célibataire. Après ça, j'ai détesté les couples et le romantisme me donnait la gerbe. Puis j'ai rencontré Mr. D.

C'est pour ça d'ailleurs que je ne sors pas avec des lycéens, j'ai peur de saturer, de pas avoir assez d'espace.  Mais après les lycéens sont différents les uns des autres, certains sont plus matures que d'autres. Lui, c'était comme ça. Il avait cette maturité en plus quand il me regardait avec ces grands yeux... Mais on pouvait être puérile dans notre façon de jouer, de s'aimer. J'crois qu'on s'aimait pas énormément, mais on jouait, on se cherchait, on se séduisait, on se trouvait... on s'désirait... peut-être trop. Notre point faible était là, on s'désirait... euh... beaucoup je crois. Et au moment au ce désir devenait trop prenant, il a  fallu tout arrêter, car je crois la conscience s'en est mêlée, et depuis tout a changé. Trop de soupires de plaisirs clandestins peut-être.

Au moment au il m'a le plus désiré, il a flippé de ce qu'il ressentait et s'est braqué.
ou alors il pense encore à elle... 

I don't know. Fuck it.

Si c'était pas l'destin... 

Mais je dois avouer qu'il me manque... peut-être même plus que je veux me l'avouer.

C'est ridicule. Bref bref Fuck it. (ou pas)
J- 2

Par carnet-de-bord le Lundi 18 octobre 2010 à 23:37
je suis contente de savoir que je suis pas la seule à être répugnée quand on m'aime trop. c'est terrible. je ressens aussi ce profond dégoût envers la personne. ça me repousse. j'ai envie de lui crier ' arrête, tu comprends pas ce que ça me fait quand tu m'aimes comme ça ? ' . terrible. mais vas-y pour dire et expliquer ça à quelqu'un ...
 

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