Dimanche 26 septembre 2010 à 11:00

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Le pire c'est quand la réalité va dans notre sens.
C'est je crois le moment ou  l'on devrait se dire:

" Toi, le destin, te fous pas d'moi. J'te sens pas. C'est trop GROS non ? Alors tu prends tes conneries, tu remballes et tu vas embêter quelqu'un d'autre Pigé ? "

C'est alors qu'habité par une  sorte d'euphorie malsaine et avant même de réaliser quoi que ça soit, on se jette éperdument dans l'mur comme si l'on était shooté par la joie de ce revirement de situation. (J'sais pas pourquoi ça me fait penser à "Wenn die Haifische Menchen wäre" de brecht) Dans ses moments là on arbore généralement un sourire "tranche papaye" (comme dirait ma mère), du genre imbécile heureux. Le plus ridicule c'est qu'une fois qu'on s'est pris l'mur il nous arrive de s'relever et d'refoncer dans le mur jusqu'à s'apercevoir qu'c'est pas vrai, c'était une manipulation du destin, de l'humain. Tout est inventé... Et maintenant faut se relever. Certains trouvent ça ignoble, inutile. D'autres trouve ça marrant, ridicule. 

Moi j'veux foncer dans l'mur pour mieux souffrir d'ma dépendance au bonheur incertain. J'prends l'risque d'me vautrer pour pouvoir mieux me relever. 

Pourquoi ? Peut-être simplement qu'je crois que les moments ou j'avais ne serait-ce que l'impression d'être heureuse valent bien la peine qu'j'me casse le cul! 

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